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...BDSM... et BDSM...

Une définition du BDSM :
il s'agit vraisemblablement d'une forme d'acrostiche double, les initiales signifiant :
B/D : Bondage/Discipline
D/S : Domination/Submission
S/M : Sado/Masochism

Une relation BDSM, c'est un savant mélange de tous ces éléments, qui nécessitent chacun peut-être une sous-définition, aussi je me hâte de vous en proposer des faites maison... [j'ajoute que les 6 termes sont à envisager dans leur signification anglosaxonne]
Bondage : c'est une pratique dérivée du shibari japonais dont l'objectif est d'entraver son ou sa partenaire, au moyen de cordes, menottes, chaines, etc. Le bondage se différencie du shibari au sens où il représente en lui-même une recherche de plaisir (dont la forme peut varier largement) pour tous les partenaires, alors que le shibari est un art au sens propre, pratiqué essentiellement dans une quête esthétique (même si, bien évidemment, la notion de plaisir n'est pas forcément absente ^^), régie par des codes, des lois...
Discipline : ici, on reste dans le même registre, mais on ajoute une forme de contrainte, et de violence imposée au corps. L'idée consiste à aller en quelques sortes un palier plus loin, en attachant le ou la partenaire dans des conditions beaucoup plus difficiles, ou dans des positions plus farfelues. "Discipline" reste le terme anglosaxon, à rapprocher d'une traduction plus proche à mon sens de "Contrainte". Certaines personnes néanmoins considèrent que "Discipline" à plus trait à une forme d'éducation, sur la mode anglaise des années 40-50 notamment, à base de canne anglaise de d'inflexibilité. Chacun y trouvera ce qu'il y cherche.
Domination/Submission (Domination/Soumission) : ici les deux termes sont très explicites bien sûr, et il est question de relation entre une personne dominante (le Maître ou la Maîtresse) et une personne soumise (l'esclave), et ce de manière beaucoup plus formelle que dans le bondage par exemple. Dans une relation D/s, le dominant cherche souvent à améliorer son esclave, à lui apprendre certaines choses, à le faire progresser dans certains domaines pour qu'il serve mieux son Maître ou sa Maîtresse. Certaines personnes pratiquent le bondage sans aucune forme de domination psychologique, il s'agit uniquement de chercher un plaisir dans l'asservissement physique du partenaire.
Sado/Masochism : j'insiste particulièrement sur cet aspect, parce qu'il est souvent mal compris, ou mal défini à mon sens : le sado/masochisme n'a rien à voir avec les écrits de Sade ou de Masoch. Les vocables sont dérivés de pratiques décrites dans les oeuvres des auteurs sus cités, mais les pratiques sadomasochistes dans le cadre de relations BDSM n'ont absolument rien à voir, notamment dans leur finalité, tout simplement parce que le sadomasochisme correspond à un échange, à un partage d'un moment basé sur la douleur physique ou psychique : le dominant inflige une douleur au soumis, et en retire une forme de plaisir, et le soumis reçoit une douleur infligée par le dominant, et en retire une forme de plaisir. La forme de ce plaisir varie énormément suivant les individus et les relations, mais elle est la base indispensable de ce genre de pratiques. La notion d'échange et de partage est centrale, et aucun dominant ne retirerait de plaisir à torturer une personne non consentante, de la même manière qu'un soumis ne retirera aucun plaisir à être violenté par une personne qu'il n'ait pas choisie.  Il est très important de ne JAMAIS faire de parallèle entre un dominant adepte de S/M et un pur sadique dont le plaisir sera totalement égoiste...

Ces petites définitions apportées, il suffit ensuite de mélanger tout ça à l'envi, pour obtenir un savant cocktail propre à chaque cas, et qui définira la relation entre les deux (ou plus) partenaires. La notion de consentement est bien évidemment indispensable. La plupart des relations sont un panachage entre les 3 aspects du BDSM (B/D, D/s, et S/M), mais rares sont celles qui ne sont constituées que d'un ou deux aspects.
Je crois qu'il est nécessaire d'attirer l'attention sur le fait qu'une relation BDSM saine repose sur une absolue sincérité : le mensonge est la pire faute qu'un soumis puisse commettre à l'égard de son Maître, mais c'est aussi la plus grave erreur qu'un dominant pourrait faire, car cela ruinerait complètement sa crédibilité auprès de son soumis. Cela signifie aussi qu'il est indubitablement nécessaire que la communication soit parfaite entre les partenaires, de façon à savoir toujours "jusqu'où aller trop loin".
Mais surtout, ce qui nous tient réellement à coeur, c'est de faire comprendre qu'une relation BDSM peut être épanouissante pour un couple, et surtout que c'est dans le cadre d'un couple amoureux qu'une relation BDSM atteindra véritablement son paroxysme. Lorsqu'on quitte le jeu du dimanche soir pour envisager une complicité de chaque instant, 24h sur 24, 7 jours sur 7, c'est tout un monde de possibilités et de bonheur qui s'ouvre. Non pas que nous pensions que le BDSM est indispensable au bonheur, mais nous croyons qu'il peut tout à fait y mener, autant que n'importe quel autre type de relation amoureuse.
Certes, assumer une relation de ce type est extrêmement difficile au quotidien (notre société n'est probablement pas encore tout à fait en mesure d'accepter que des humains se soumettent volontairement à d'autres : étrangement, cela semble moins choquant dans le monde du travail...), mais en définitive, nous vivons notre amour de la manière que nous avons choisie, et le plus intensément possible...

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