Dimanche 7 septembre
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19:52
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Par Maîtresse
Je me rends compte que, au plus je progresse, au plus je me passionne pour les cordes et les noeuds, pour les différents motifs
possibles, pour les différents styles. Je suis terriblement avide d'avancer, de jouer, créer des choses...
Je ne sors plus sans avoir au moins une cordelette dans mon sac à main, pour que, si j'ai un instant de battement, je puisse m'entraîner. J'ai la sensation de faire des noeuds comme un pianiste
débutant fait ses gammes. J'apprivoise mon instrument pour pouvoir en jouer au mieux. Pour pouvoir me permettre d'improviser, le moment venu, si le désir me prend.
La sortie à Paris me fait le même effet qu'un récital... Ce sera la première fois que je vais jouer de mon instrument à cordes en plublic. J'ai un petit peu le trac. Et pourtant j'en suis
terriblement impatiente.
Alors je continue de m'exercer tous les jours. En plus d'emporter un bout de corde avec moi, je me couche tous les soirs avec une longueur de corde, et je dors à poings fermés, ces poings
renfermant le lien. Et ce lien je l'imagine noué à Mien, qui s'endort lui aussi, à plus de mille kilomètres de moi.
Oui, j'ai la sensation de devenir fétichiste de mes cordes...
J'ai developpé des petites manies, pour finir le bout de mes cordes, et une façon particulière de les ranger...
Et en explorant ma mémoire je me souviens... Quand j'étais toute petite, j'essayais de jouer à faire des motifs sur moi avec le cordon de mon peignoir, je trouvais magnifiques les rubans autour des
mollets des danseuses classiques, et je passais mon temps à faire des bracelets brésiliens et des scoublidous...
Maitenant, quand je repense à tout ça, je me dis que... finalement... ce n'est pas surprenant que la graine du shibari prenne si bien. J'étais déjà un terrain fertile.
Publié dans : Ma Maîtresse
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