• : Les tribulations d'un homme au service de sa Souveraine.
  • Mien et sa Maitresse

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Lundi 15 septembre 1 15 /09 /Sep 16:25
- Par Mien
Le déroulement de cette soirée a commencé, tadaaaaam ! Par la journée...
Journée d'attente et d'appréhension pour Opus et moi. Elle semblait assez agitée, et pour ma part, comme à mon habitude j'ai affiché une nonchalance de bon aloi, couverture bien pratique pour dissimuler mon inquiétude à bien des niveaux : peur d'être déçus par le lieu, par les gens, peur de décevoir ma Souveraine, peur de ne pas être à la hauteur, peur que ma Reine soit "trop" enthousiaste...
Enfin le soir est arrivé, les préparatifs furent une nouvelle source de montée d'angoisse : j'ai été prêt en quelques instants, mais il m'a fallu attendre tout le monde, Opus et ma Reine notamment ayant des tenues plus complexes, et souhaitant se maquiller bien sûr. Mes intestins se sont bien serrés pendant toute cette attente. Ma Souveraine m'a cependant demandé de préparer le matériel dont elle pensait pouvoir avoir usage : Cravache, baillon-boule, mon Collier, des cordes, des cockrings en métal, un ruban rouge (utilisé parfois en cockring décoratif...). Elle a vérifié elle-même le contenu du sac à dos...
Puis une attente de plus : le trajet en voiture, interminable dans ses 30 minutes d'angoisse. Comme toujours, j'ai affecté une indifférence de façade dans la voiture, tandis qu'Opus parlait et posait mille questions, sa manière à elle je suppose de tromper son inquiétude...
Enfin, l'arrivée au club. tout près d'un poste de police. Ca me surprend, et pour une fois, alors qu'habituellement les uniformes m'inquiètent, je me sens plus en sécurité, et surtout je sens ma Souveraine et Opus plus en sécurité : entre la voiture et la porte du club il y a quelques mètres à parcourir, et les tenues qu'elles portent seraient propices à des remarques ou oeillades déplacées, mais la proximité du commissariat me rassure sur ce point. Nous ne risquons rien ni à l'entrée ni à la sortie. C'est une préoccupation importante pour moi, en tant que chevalier-servant, d'avoir à protéger ma Reine, et je crains de ne pas en être parfaitement capable le jour où ça arriverait. Là au moins, j'étais serein par rapport à tout ça...

Dans le petit réduit servant d'entrée, nous nous sommes mis en tenue, enfin surtout moi vu que mes 3 comparses n'avaient qu'à enlever une veste ou un manteau, Opus ayant déjà son collier. Quant à moi, je me suis déshabiller pour ne conserver que ma tenue d'esclave, caleçon et t-shirt noirs très moulants. A ce moment ma Reine s'est rendu compte qu'elle n'avait pas la clé de mon Collier, et donc ne pourrait pas ouvrir le cadenas pour me le passer. J'ai été déçu un peu évidemment, mais ça ne m'a pas traumatisé : le Bracelet a bien plus d'importance pour moi, et je le porte à chaque instant, mais ce soir-là, il devenait visible, mon pied étant dénudé intégralement. Pourtant ma Souveraine a semblé affectée par cet oubli, aussi j'ai tenté de trouver de quoi crocheter la serrure simple du cadenas, mais personne n'a pu me donner de trombone ou d'epingle à cheveux... Ma déception s'est avérée bien plus forte de ne pas parvenir à résoudre le problème (d'autant que je me considère autant que ma Reine responsable de l'oubli de la clé, que je l'ai vue sortir de son sac à main avant de partir...) que de ne pas avoir le Collier... Nous sommes alors partis pour une visite des lieux, guidés par une hôtesse jolie mais très manifestement peu à son aise dans l'endroit : nous avons eu confirmation peu après qu'elle était 'vanille'...
Au cours de cette visite, le club était presque désert, seule une poignée de personnes était attablée.
Lorsque nous sommes revenus dans le salon, nous nous sommes installés, moi aux pieds de ma Reine bien sûr, les autres sur des fauteuils ou poufs. Après quelques minutes, le club a commencé à se remplir, pour finalement être plein comme un oeuf, de gens d'horizons, âges, et pratiques très variés...
La constatation au début a été que la moyenne d'âge état plutôt élevée, nous nous sentions les plus jeunes, un peu mal à l'aise. Mais au bout d'une petite heure, plusieurs couples de nos âges sont arrivés, et cela nous a détendus je crois. Nous sommes restés un bon moment dans le salon, pour boire un verre, et observer un peu les pratiques, essayer de comprendre les relations entre les gens, et leurs pratiques : pas très loin de nous, 2 soumis semblaient au service de 2 dominantes, l'un quasiment nu (uniquement un t-shirt), l'autre cagoulé et revêtu de lingerie féminine. Un autre homme recevait une fellation du premier soumis. Passé la crudité de la situation, nous nous sommes en quelques sortes habitués à cette ambiance si décalée, nous y sentant finalement plus ou moins à notre aise, dans un cadre où assumer publiquement notre relation, notre pratique, était envisageable.

Ma Souveraine a soudain décidé de m'encorder, ce qu'elle a fait avec sa nouvelle corde, pour reproduire ce shibari
qu'elle avait déjà réalisé quelques jours plus tôt. J'ai été très fier de pouvoir porter ses cordes, et comme promis, je me suis montré sage, et j'ai évité toute provocation, pour Lui permettre d'exercer son talent sans être importunée, et qu'elle soit fière de moi. Pour cela, il m'a fallu enlever le t-shirt. Ma Reine a accepté à ce moment de me laisser le caleçon, bien que, évidemment, le motif aurait été plus beau nu. Mais je ne me sentais pas encore tout à fait prêt. Si elle avait exigé, bien entendu, j'aurais obtempéré...
Un autre couple a alors pris le relai et commencé un shibari simple : un harnai Karada traditionnel. Mais le Maître (Monsieur Tchadius) a alors ajouté des cordelettes sur les bras, destinées - je l'ai appris après - à éviter un étranglement en cas de suspension. Et pour cause : à la grande surprise de sa soumise (calypso), il a pratiqué une inversion, c'est à dire une suspension tête en bas... Ma Souveraine a été assez impressionnée je crois par cette réalisation, et est allée engager la conversation avec ce couple une fois la soumise libérée, afin d'apprendre, et de connaître. Une remarque d'Opus à ce moment m'a fait sourire : "au moins, ta Reine n'a pas de problème de sociabilité". En effet. Mais surtout je ne pouvais m'empêcher de penser qu'elle avait peut-être en tête de me suspendre moi au cours de la soirée...
Puis nous avons discuté avec Monsieur Tchadius, calypso, Monsieur Dorian, et pand'Ora. Discussion au cours de laquelle nous avons fait vaguement connaissance. Je me contentais de répondre aux questions, seuls les dominants s'exprimant vraiment. Ma Reine eut l'occasion de montrer des techniques de noeuds, et je crois qu'elle est très fière d'avoir pu démontrer son expertise, malgré sa pratique assez récente. Et évidemment, j'en ai été fier aussi... Au cours de ces échanges, avec l'accord de ma Reine, Monsieur Tchadius m'a demandé de poser des pinces sur les seins de calypso. Cela a semblé amuser son Maître de faire faire cela par un soumis, devinant évidemment l'empathie dont nous sommes capables. J'ai donc obtempéré comme si c'était un ordre de ma Souveraine, mais sans aucune forme de joie, d'excitation ou de plaisir. Il m'a même été signifié de retirer les pinces et de les remettre en place à 90°. Je peux tout à fait, ayant autrefois été dominant, comprendre les ressorts qui poussent un dominant à ce genre de requête, ainsi que les raisons pour lesquelles ma Reine a accepté. Mais je ne cache pas que j'en ai voulu à ma Souveraine et à Monsieur Tchadius à cet instant. J'irais jusqu'à dire que cela m'a presque dégoûté : non pas que calypso ne fut pas jolie, au contraire, mais imaginer effleurer ses seins me mettait très mal à l'aise. Autrefois très libertin, je ne cherche aujourd'hui que la proximité du corps de ma Souveraine. J'ai donc été particulièrement vigilant à poser les pinces délicatement, pour éviter une constriciton trop violente, et à les retirer précautionneusement et lentement, pour empêcher un afflux sanguin brutal et douloureux, et surtout j'ai pris le temps nécessaire pour ne pas avoir à toucher la peau de calypso. Si elle lit ces mots, j'espère qu'elle ne s'en offusquera pas, le "problème" ne venant pas d'elle mais bien de moi. Par ailleurs, ne sachant pas à cet instant ses penchants prononcés pour le masochisme, je ne me doutais pas que je la privais avec ma douceur d'une partie de son plaisir de soumise...
Pendant tout ce temps, Monsieur Ignisvolucris et Opus s'étaient éclipsés dans une autre partie du club, et j'ignore quelles aventures ils ont vécues. Au moment où je me demandais justement ce qu'ils pouvaient bien être en train de vivre, Monsieur Tchadius a engagé ma Reine à aller faire un tour dans la salle contenant cette espèce de balançoire. Ma Reine a accepté et nous sommes partis tous les 4 pour ce que je devinais une aventure... différente.
Galamment, Monsieur Tchadius proposa à ma Souveraine de s'occuper de moi la première, tandis qu'il patienterait pour prendre en charge calypso. Ma Maitresse a décliné cette invitation, ne s'étant pas préparée je pense à ce moment, et préférant voir ce que Monsieur Tchadius réservait à sa soumise. Elle s'est donc assise dans un beau fauteuil, tandis que je m'agenouillais à ses pieds. La séance dura à mon sens au moins 15 minutes, durant lesquelles calypso fut largement fouettée, cravachée, et giflée sur les seins. En bref : rudoyée. Et j'ai eu peur. Vraiment. Parce que je sentais que ma Reine n'était pas à l'aise, et qu'elle n'était pas tout à fait en phase avec ce qui se passait. Il faut savoir que ma Souveraine n'est pas sadique, en ce sens où provoquer la douleur d'autrui n'est pas ce qui motive notre relation. Et j'ai craint très fort qu'elle veuille faire concurrence à Monsieur Tchadius en terme de violence physique, ce à quoi je ne me sentais pas préparé... Aussi quand Monsieur a détaché sa soumise, j'ai fait un 'non' silencieux à l'attention de ma Reine, pour lui signifier ma peur. Cela ne l'a pas fait fléchir, et elle m'a attaché sur la balançoire, après m'avoir administré une fessée pour avoir été contraint d'aller aux toilettes juste avant. A ma décharge, j'avais tellement les nerfs en pelote que je craignais de ne pas tout contrôler à ce niveau...
Dans une position que j'ai trouvé particulièrement dégradante (mais en même temps, je l'avoue, excitante), allongé sur le dos, bras et jambes maintenus en l'air par des liens, j'exhibais à la fois mon sexe et mes fesses à la vue de chacun. Ma Reine a commencé à me caresser doucement en jouant avec le cockring que je venais de revêtir. Puis brutalement elle est venue frapper mon torse du plat de ses 2 mains. Malheureusement, dans le mouvement, elle a aussi maltraité mes testicules, qui se sont retrouvés comprimés violemment et brutalement entre le cockring et son corps, éveillant une douleur particulièrement violente et durable... A cet instant je ne savais pas que c'était tout à fait involontaire et me demandais ce que je pouvais avoir fait de mal pour mériter ça. Même en dehors de toute punition, simplement par jeu, je trouvais le supplice absolument démesuré. Et pour cause, c'était tout à fait indépendant de la volonté de ma Maîtresse. J'en ris à présent, et j'espère qu'elle aussi ^^. Bref. Après un éclaircissement de circonstance, ma Reine m'a imposé de crier les différents noms que je lui donne habituellement, et d'en inventer d'autres. Elle voulait, par opposition à la séance entre Monsieur Tchadius et calypso, montrer aux autres la force de l'amour que je lui porte en tant que soumis. (NB : ceci ne constitue pas un jugement de valeur, nous respectons les pratiques de chacun, ma Reine voulait juste se démarquer et ne pas entrer dans un concours de douleur... et je lui en sais gré) Cette courte séance, entrecoupée des caresses de ma Maîtresse sur mon sexe et mon anus, avec sa langue ou ses doigts, s'est achevée dans un cri "MA REINE !!!" lorsqu'elle a déversé sur mon flanc une dose non négligeable de cire... Elle m'avait enjoint de crier son nom plutôt que ma douleur.

Je fus détaché quelques instants plus tard, et la soirée s'est terminée peu après, après avoir discuté un peu avec différents protagonistes... J'ai énormément de regrets au sujet de cette soirée, par rapport à ma Reine, que j'aurais aimé satisfaire bien mieux. La perte de la Cravache bien sûr, est le premier. Mais aussi j'aurais aimé ne pas avoir peur, et être capable d'affronter les choix de ma Reine sans sourciller. J'aurais aimé montrer à ma Reine en endurant mille tourments l'amour que je lui porte. J'aurais aimé que ma Maîtresse m'utilise plus, qu'elle essaie plus de jouets présents. J'aurais aimé qu'elle teste différents fouets ou badines... J'aurais aimé qu'il y ait moins de monde, de façon à mieux profiter des moments...

C'était une très belle soirée... Il est une chose que je ne regrette pas une seconde : Vous avoir suivi dans cet endroit, Maîtresse...

Publié dans : Sorties - Communauté : PLAISIRS BDSM
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