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Vendredi 10 octobre 5 10 /10 /Oct 21:21
- Par Maîtresse

Il y a quelque chose qui me fascine, depuis toujours, dans le BDSM.

C'est le nombre de paradoxes et de contradictions apparentes qui naissent naturellement de ces pratiques ou de cet art de vivre.

Des choses probablement incongrues pour le non-pratiquant, mais aussi des choses auxquelles réfléchir pour les initiés, juste pour mesurer certaines contradictions.

La première de toutes :
Ce couple s'aime et pourtant l'un prend plaisir à "maltraiter" l'autre.
Comment peut-on accepter et prendre plaisir à faire souffrir celui/celle qu'on aime ?
Je pense que c'est le paradoxe le plus difficile à comprendre pour les non-initiés, un coup de Cravache : ça peut être un geste d'amour.

Les entraves libèrent le soumis.
Cet paradoxe est un de mes préférés, au plus on limite les possibilités du soumis (et terme de mouvement, de possibilité de s'exprimer : bâillon, ou en lui enlevant la possibilité de voir) au plus le soumis va se concentrer sur ce que le dominant lui fait subir. Au plus la contrainte est forte, au plus il doit plier à la volonté de l'autre, et c'est dans l'acceptation pleine et entière, symbolisée par l'entrave, que le soumis se sent le plus vulnérable. Accepter sa vulnérabilité est source d'épanouissement et de libération.

Le Dominant peut paraitre au service du soumis.
Même si le soumis est l'esclave, parfois même réduit au stade d'objet, le Dominant reste au service du soumis dans la mesure où il veut lui faire vivre des choses qui vont générer chez lui de l'excitation. Il ne voudra pousser son soumis dans des choses qui le rebutent complètement, il pourra le forcer à des choses qui lui déplaisent, mais en général uniquement à des fins d'éducation.

La Discipline est à double sens.

On pourrait croire que le Dominant n'a qu'a édicter sa loi et se faire obéir. Ce serait trop simple. Si le Dominant n'est pas là pour recadrer les errances de son soumis, alors les lois ne servent à rien. Il faut que le Dominant s'impose une discipline aussi ferme que celle qu'il souhaite faire suivre à son soumis.

Un soumis a des limites, mais il veut les dépasser.
Même si certaines choses restent et demeureront taboues, le soumis aura toujours envie de progresser dans sa soumission, d'aller plus loin pour prouver qu'il est un bon esclave. Une autre chose qui est très érotisante pour Mien c'est le fait de se faire brusquer. Les limites sont mouvantes, c'est au Dominant de savoir jusqu'où aller juste un peu plus loin, là où son soumis ne l'attendait pas.

Rabaisser son esclave participe à son élévation.
Une humiliation, peut tout à fait élever un soumis en tant que soumis, lui faire ressentir son statut de façon violente. Lui faire ressentir sa place d'esclave et l'emprise de son Dominant le conforte et participe à son élévation spirituelle. Réussir à endurer quelque chose d'humiliant est source de fierté.

On peut rechercher la soumission et avoir envie de provocation.

Un des moteurs de la soumission est le fait de remettre tout ou partie de ses choix au Dominant. Il recherche dans ses actes à rendre son Dominant fier de lui, mais quel que soit son envie de servir de d'obéir, il aura toujours envie de provoquer son Dominant.

Bien qu'il ne puisse rien imposer à son Dominant, le soumis craint d'imposer ses fantasmes.

Même s'il n'a aucun pouvoir de décision, le fait d'exprimer ses désirs peut l'amener à penser qu'il aiguille la relation dans ce sens, et qu'il reprend une part du contrôle alors qu'il donne à son Dominant des outils et des idées pour le titiller davantage.

Safeword :
Une très belle contradiction que j'ai glanée dans une de mes lectures (impossible de me souvenir où), est au sujet du safeword : Certains disent que le safeword "casse le jeu" qu'il permet au soumis de reprendre le contrôle et qu'à ce titre il est à bannir. Un de leurs arguments contre l'utilisation du safeword est de jouer "intense". Or, s'il n'y a pas de safeword, le Dominant doit être bien plus à l'écoute du soumis, très souvent il se retrouve à arréter le jeu parce que les signes de douleur qu'a montré le soumis l'inquiètent, alors que le soumis pouvait peut-être en supporter davantage. En voulant jouer "intense" on peut se retrouver à jouer "soft"...










Publié dans : Autres Jeux - Communauté : PLAISIRS BDSM
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