• : Les tribulations d'un homme au service de sa Souveraine.
  • Mien et sa Maitresse

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Lundi 15 septembre 1 15 /09 /Sep 21:27
- Par Maîtresse
Pour une toute première sortie, c'était vraiment une excellente soirée.

Avant que nous nous préparions pour la soirée, je sentais qu'Opus était particulièrement tendue, alors que Mien semblait plutôt détaché.

 J'ai proposé une scéance de préparation entre filles pour plusieurs raisons :

 - Tenter d'aider Opus à se détendre un petit peu, c'est mon amie, je l'aime énormément et je me suis dit que la période de préparation complice entre filles serait peut-être quelque chose qui lui ferait du bien.
- Nous venions de passer un moment décontracté, je voulais instaurer une "cassure" entre le repas pris en toute convivialité et l'apparition devant Mien de sa souveraine en tenue de sortie.
- Tenter d'augmenter la tension de Mien, puisqu'il en manifestait fort peu, en le laissant livré à lui-même le temps de ma préparation. (et au vu de ce qu'il a écrit ça a fonctionné ! Et peut-être même qu'il n'en avait pas besoin ^_^)

 Je vais tenter d'éviter les redites par rapport à l'article de Mien et me concentrer plus sur mon ressenti.

 

J'étais très impatiente en attendant que Mien et Ignisvolucris nous rejoignent, mais toute cette belle  excitation est retombée quand je me suis rendue compte que je n'avais pas la clé du Collier de Mien. J'avais une hâte terrible de lui passer son Collier ! Et voilà que j'avais laissé la clé chez Ignis&Opus !!!
Tout ça parce que mon trousseau était encombrant (et que je l'avais jugé superflu : les clés de chez moi, de chez Mien, de ma voiture... que du superflu - Mais qui cachait l'essentiel !)
Donc c'était vraiment un grand moment de déception !
D'autant que j'avais derrière la tête, une idée de bondage qui incluait l'anneau du collier !
Je lui ai passé la laisse au cou sans le collier, un pis-aller, et nous voila partis.

 
Je n'étais pas particulièrement à l'aise en me posant au salon. Nous venions de faire le tour des lieux. J'étais en train de laisser vagabonder des idées au vu des possibilités offertes, sans encore vraiment me décider. Je ne voulais pas non plus, à ce moment-là quitter Ignisvolucris et Opus. Leur présence m'a vraiment aidée à me détendre.
Et comme il ne se passait pas grand chose je me suis décidée à sortir les cordes. J'ai donc fait sur Mien le motif sur lequel je m'étais entrainée et tant pis pour la fantaisie que je voulais ajouter...

C'était un moment tout intense et tout magique. J'aime le corps de Mien. J'aime le revêtir de cordes. J'aime jouer avec lui, du regard et de la tension des noeuds, l'obliger à retenir sa respiration le temps de la mise en place, savoir que la constriction de la corde lui rappelera mon emprise à chaque nouvelle respiration.

 Quelques instants plus tard, un autre couple sort des cordes. J'observe avec l'avidité que génère  l'envie d'apprendre et de découvrir. J'admire ses gestes. Sûrs, simples, précis.Je le vois sourire, il est évident qu'il prend un plaisir manifeste à son art. Sa soumise semblait mélanger un de ces paradoxes qui me fait adorer le BDSM : l'appréhension et la confiance totale envers son Maître.
Le Karada tout simple se transforme sous nos yeux en très belle suspension inversée ! Dès que la soumise est remise sur ses pieds, j'applaudis à tout rompre, mes applaudissements sont repris par la majorité des gens présents.

Puis voyant qu'il commence à retirer les cordes, je m'empresse d'aller leur dire le plaisir que j'ai eu à assister à la scène, demandant si je peux regarder de plus près les techniques utilisées, ce qu'il permet en me donant des explications. Je suis ravie de l'échange.

Nous passons donc une partie de la soirée ensemble. Il sagit de Maître Tchadius et de sa soumise calypso.

Un peu plus tard, une jolie soumise toute jeune, pand'Ora, vient me demander si j'accepte d'expliquer la technique "Good Luck Knot" dont je me suis servie en pièce centrale du harnais de Mien. J'accepte avec beaucoup de plaisir. Elle va donc chercher son maître Dorian. Je suis très contente de pouvoir échanger un peu plus sur le thème de l'encordage. Maître Dorian a l'esprit très vif, il comprend la technique juste en me voyant défaire le noeud.
Je suis très heureuse d'avoir été utile, d'avoir pu apporter un savoir-faire.
Je lui prête une corde afin qu'il puisse tester ce noeud avec plus de facilité qu'avec la corde précédente qui était trop courte.
Et le voila qui refait passer la corde par le trou central du noeud pour tenir sa soumise en laisse !
Quelle bonne  idée ! Je suis admirative et ravie de la façon dont il s'est approprié la technique pour en faire quelque chose de personnel.
Même si tout s'est joué en quelques instants fugaces, j'ai vraiment trouvé l'échange enrichissant.
 

 
Après le départ de Maître Dorian et pand'Ora vers une autre salle, Maître Tchadius nous propose d'aller nous amuser avec lui et calypso dans une autre salle. La seule qui est toute vide, et qui ne semble attendre que nous, est celle de la balancelle.

 


 

C'est notre première sortie, je trouve plus confortable de leur laisser la place. Pour que vous comprenniez mieux mon ressenti, il faut savoir que Mien a un petit coté masochiste. Un petit coté seulement. Ca a été un peu difficile de voir calypso se faire autant rudoyer.

Je la voyais les yeux mouillés de larmes, implorant la pitié, et Tchadius qui contuait les coups de  badine, imperturbable. Une poignée de secondes plus tard, le voilà qui demande "quelle couleur ?" et calypso de lui répondre : "Orange". Je soupire de soulagement. Même si je savais pertinemment que ces deux personnes savaient ce qu'elles faisaient, cette confirmation que tout allait bien et que tous les deux étaient en train de passer un bon moment m'a vraiment fait gagner en sérénité. Je me suis rendue compte que si je supporte très bien d'infliger une douleur à Mien, je supporte quand même plus difficilement la souffrance chez les autres...

J'avais l'impression de ne pas être vraiment à ma place, j'étais un peu mal à l'aise de rester là à les regarder. Maître Tchadius m'a très généreusement proposé d'user ma Cravache sur sa soumise.

J'ai décliné.
Pour plusieurs raisons, déjà, Mien et moi sommes un couple exclusif et je pense qu'il aurait très mal vécu que je domine quelqu'un d'autre que lui. Ensuite je me sentais beaucoup moins dextre que lui et j'avais peur de pas être assez précise dans mes gestes. Enfin, je n'en avais pas l'envie. Mais j'été très touchée qu'il propose, ça aussi a contribué au fait que je me sente plus à l'aise.

Puis ça a été à notre tour.

Juste à ce moment-là, Mien me fait un petit signe "non" de la tête. Je souris de son appréhension. Et voilà  qu'au lieu de prendre place il demande la permission d'aller aux toilettes. Je prens ça pour une tentative de temporiser plutôt que d'obtempérer directement. Cela m'agace un tout petit peu. Je l'attrape par les cheveux pour qu'il me présente ses fesses. Il ne comprend pas l'ordre muet et s'agenouille, je tire à nouveau sur sa chevelure, sans ménagement pour lui faire assumer la position voulue et je le fesse à main nue avant de lui donner la permission de s'éclipser un instant.

J'explique la petite altercation, Tchadius a alors un commentaire qui m'a fait beaucoup sourire : "Ah, ces petits chiens ! Ils faut toujours qu'ils lèvent la patte au mauvais moment !"

Par la suite Mien a eu un comportement exemplaire. Même si je lui ai infligé une douleur que je ne supposais pas. (je me suis sentie complètement idiote !)

J'ai adoré lui faire crier mes noms de Maîtresse. Déjà parce que ça offrait aussi un joli contraste avec le jeu d'humiliation verbale auquel nous venions d'assister, mais surtout parce que c'était galvanisant pour moi de l'entendre crier son amour pour moi et mon emprise sur lui. Nous avons pu l'entendre crier :
- Ma Reine
- Ma Souveraine
- Ma Lumière
- Ma Révélation
- Ma Maîtresse
- Ma Déesse

Puis sa vivacité d'esprit s'est tarrie, alors qu'il lui restait encore beuacoup à dire à mon avis... Alors, pour conclure la scéance, j'ai décidé de jouer avec de la cire en réminiscence du moment où je l'avais attaché à la croix de St André chez nous.

Le reste de la chronologie de la soirée est un peu flou dans mes souvenirs. Mais deux détails de plus m'ont marquée :

- Un petit paradoxe :
Nous sommes venus avec Ignisvolucris et Opus dans l'optique de passer la soirée ensemble. Et finalement, très naturellement, dès que nous nous sommes de part et d'autre sentis à l'aise nous sommes partis chacuns dans nos coins. Tout simplement je pense, que leur regard aurait été beaucoup plus difficile a appréhender que ceux de parfaits inconnus.Je ne sais pas, j'ai eu comme la sensation qu'être trop proches d'eux aurait peut-être confiné à un sentiment d'inceste mental... Il faudra que je travaille un peu là-dessus. Je veux pouvoir passer de nouveaux moments de ce genre avec eux sans que cela suscite de gêne.

- Les autres :
C'était donc notre première sortie en club. Je m'étais dit que le mieux à faire pour ne pas se gâcher une partie de la soirée à force de l'anticiper était justement de ne rien en attendre. Et là, même si l'idée était bonne (je pense que j'aurai pu me faire des noeuds au cerveau si j'avais voulu imaginer tous les cas de figure qui auraient pu, ou non, se présenter), elle avait l'invénient de ne pas me préparer à une chose :

J'ai donc été sollicitée par un parfait inconnu pour manier sur lui la Cravache. J'ai été terriblement flatée et je me suis sentie désolée de refuser. C'était très ambivalent comme sensation. Je ne voulais pas faire "d'infidélité" à Mien, mais j'avais tout de même ce vague désir d'exaucer ce soumis qui avait formulé sa demande avec beaucoup de tact. Ca m'a pas mal chamboulée : je ne suis pas sadique par nature. Mien ne supporte la Cravache qu'en tant que punition. Il n'y a pas dans notre relation d'exploitation ludique de son penchant masochiste. Pour le moment. Au vu de ma réaction ce soir-là, cela pourrait peut-être changer...

Disons que c'est pour le moment au stade de réflexion.

J'ai vraiment passé un très agréable soirée. Nous y avons fait de plaisantes rencontres et avons été virtuellement accueillis dans une Kommunauté très riche. Et surtout j'ai pu, pour la première fois, montrer à Mien comme j'étais fière de lui en l'exhibant au monde extérieur.


 

Publié dans : Sorties - Communauté : PLAISIRS BDSM
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